Sylvie Dunet et Nathalie Milon, coquetterie posthume
Nos extraits musicaux du spectacle sont à écouter en bas de page
La mélodie française prend un parfum surnaturel, quelques gouttes dhumour noir versées dans une coupe, un philtre délicieux à partager avec le public.
Sylvie Dunet et Nathalie Milon, coquetterie posthume
Nathalie Milon : Chant Sylvie Dunet : Piano Marc Wery : Mise en scène
Voilà bien quelques temps que lenvie de travailler ensemble nous titillait lesprit .une pianiste une chanteuse et un metteur en scène, quattendre de plus pour se lancer dans laventure ?
Notre goût commun pour la mélodie française et les auteurs profonds a fait la suite .Une situation, un point de départ saugrenu :
Une pianiste et une chanteuse devenues à leur insu : fantômes, esprits turbulents ; chantent la mélancolie de lexistence sans se priver dune pincée dhumour noir ou se baignent dans une folie débridée.
Nous sommes avec elles deux plongés dans un espace temps fantasque peuplé de figures et de mythes qui nous servent de guides : Théophile Gautier, Paul Verlaine, Paul Eluard mais aussi Claude Debussy, Francis Poulenc, Gabriel Fauré, Maurice Ravel, sans oublier une petite danse macabre pour échapper au grand Lustucru de Kurt Weill .
Récital idéal ou la pianiste et la chanteuse ne restent pas figées dans leurs rôles traditionnels mais incarnent le mot et le sentiment et nous font goûter avec une grande générosité au sel de la vraie vie.
La scénographie et les costumes sont résolument « gothique » qui est bien plus quune mode est une philosophie de la vie et de lau-delà porté par un romantisme exacerbé traduit dans le spectacle .
Nathalie Milon, coquetterie posthume
Sylvie Dunet, coquetterie posthume
Extraits des mélodies du spectacle :
Extraits musicaux : Prise de son et mixage Eduardo Sainz.
Photos de scène : Marc Wery Les costumes sont réalisés par des créatrices de
Latelier VORIAGH.
atelier Voriagh